Conseils aux touristes

Deux mots sur la Havane révolutionnaire


Dès le début, la révolution à Cuba était un mouvement national et ce n’est qu’alors, avec le soutien de l’URSS, qu’elle s’est transformée en une tentative de construire le socialisme dans un seul pays. Fidel a même juré à un moment donné de se raser la barbe dès que le communisme serait construit. Il l'a donc porté jusqu'à sa mort... Cependant, « nous avons le socialisme », m’a dit fièrement un chauffeur de taxi conversationnel.

Après la disparition du camp socialiste, Cuba n’a pas abandonné ses idéaux, conservant le statut d’« Île de la Liberté », alors que je n’ai vu aucune sorte d’isolement profond à Cuba. Le chauffeur de taxi que j'ai mentionné m'a dit qu'avec l'arrivée de Raul Castro, la situation économique de la société cubaine a commencé à s'améliorer sensiblement, la possibilité d'acheter et de vendre des biens immobiliers est devenue disponible, par exemple, les camarades fidèles ont pu librement ( selon ses mots) voyager à l'étranger. Les opportunités de gérer une entreprise à ses débuts se sont améliorées (quoi que cela signifie...). La politique envers les dissidents s'est assouplie et de nombreux prisonniers politiques ont été libérés en 2006. Et le leader lui-même - Raul Castro - est sensiblement différent en apparence de son frère aîné : il se rase la barbe, porte un costume (pas une veste)...) Eh bien, voyons dans quelle mesure le nouveau leader réussit à construire un brillant ou avenir heureux, l’histoire jugera.


En plein centre de La Havane, sur la place de la Révolution, se dresse un immense obélisque, stèle et tour de plus de 130 mètres de haut. Au pied de la tour se trouve un monument à José Marti, le fondateur du mouvement révolutionnaire cubain, qui fut le premier à proclamer les idéaux de liberté et d'indépendance de Cuba. C'était bien avant Che Guevara et les frères Castro. Il s'agit du Lénine cubain ; les rues, avenues, établissements sociaux et autres institutions importantes de Cuba portent son nom.


Ici, sur la place, se trouvent d'immenses portraits de héros nationaux et d'idéologues de la Révolution cubaine: Ernesto Che Guevara sur le bâtiment du ministère de l'Intérieur,


et un portrait du révolutionnaire, compagnon d’armes de Fidel, Camilo Cienfuegos, sur le bâtiment du ministère des Communications. Que j'ai d'abord pris pour Fidel lui-même...)


Il faut dire que la Place de la Révolution est la concentration des installations gouvernementales les plus importantes de Cuba. Par exemple, le bâtiment du ministère de la Défense,


Et c'est ici le centre idéologique - la Bibliothèque qui porte le nom de qui ? Bien sûr José Marti. )


De là, comme depuis le podium, chaque année, le 1er mai, Fidel Castro prononçait ses célèbres discours devant le peuple alors qu'il était à la barre.


Où regarde le leader ?


Étonnamment, je n’ai jamais vu de portraits de Fidel ou de Raul, ni de slogans de parti, ni d’autres attributs nulle part à Cuba. En ce sens, disons que le Vietnam semble beaucoup plus socialiste que Cuba. )


Derrière le mémorial se trouve le bâtiment du Comité central du Parti communiste de Cuba. C'est désert ici un dimanche, seuls les soldats sur les bords surveillent attentivement...


Au sommet de la tour se trouve une plate-forme d'observation, la plus haute de Cuba. On dit qu'on peut monter, mais le jour de mon arrivée, la plate-forme supérieure était malheureusement fermée.


Mais même depuis la plate-forme inférieure, une bonne vue sur la capitale cubaine s'ouvre, si vous regardez attentivement, bien sûr.


Il fait chaud pourtant. Quelques touristes prennent rapidement des photos sur fond d'objets révolutionnaires,


et dépêche-toi là où est la mer, là où il fait frais...


Et je ne ferai pas exception à la règle, et j'irai dans ce sens.


Où? Que ce soit un petit secret...


Source: voyage.ru

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